La Régie des Eaux de Terre de Provence a mandaté l’entreprise EHTP pour l’exécution des travaux de réhabilitation des infrastructures d’assainissement Rue de la Farigoule et Chemin Saint Gabriel à CHATEAURENARD
Ce chantier implique nécessairement des contraintes en termes de circulation et autres nuisances : sonores, vibratoires, poussières etc.
Les travaux sont envisagés du 9 décembre 2024 au 14 février 2025. Pendant la durée des travaux, un chef de chantier sera présent sur place, pour renseigner lorsque nécessaire et coordonner au mieux son action avec les usages privés.
La Régie des Eaux de Terre de Provence a mandaté les entreprises EHTP et REHACANA pour l’exécution des travaux de réhabilitation des infrastructures d’eau potable et d’assainissement ZI du Pont à PLAN D’ORGON.
Les travaux sont envisagés du 2 décembre 2024 au 14 février 2025.
Pendant la durée des travaux, un chef de chantier sera présent sur place, pour renseigner lorsque nécessaire et coordonner au mieux son action avec les usages privés.
Ce chantier implique nécessairement des contraintes en termes de circulation et autres nuisances : sonores, vibratoires, poussières etc.
Avant le commencement des travaux de requalification de la voirie supervisés par la Mairie de Barbentane Route de Cambageon-Réchaussier, la Régie des Eaux de Terre de Provence a mandaté les entreprises REHACANA et EHTP pour l’exécution des travaux de réhabilitation des réseaux d’eaux usées et d’eau potable.
Les travaux sont envisagés du 30 septembre jusqu’à mi-novembre 2024. Les coupures d’alimentation en eau potable, conséquentes à ces opérations, seront gérées par la SAUR, délégataire sur la commune de Barbentane. Les abonnés impactés seront prévenus par ce même organisme.
Pendant la durée des travaux, un chef de chantier sera présent sur place, pour renseigner lorsque nécessaire et coordonner au mieux son action avec les usages privés.
La Régie des Eaux de Terre de Provence vous informait par enquête publique en mars 2023 du projet de remplacement des stations d’épuration de Saint Andiol et Cabannes devenues vétustes, et dont le renouvellement devait se tenir sur un site unique mutualisé à proximité de la station existante de Cabannes.
Les phases préparatoires étant désormais achevées, les travaux de construction de la nouvelle station d’épuration ont pu démarrer cet été.
Le moment approche enfin pour le démarrage des travaux de pose de la canalisation de refoulement surpressé qui reliera l’ancienne station de Saint Andiol, à la nouvelle station de Cabannes.
Les effluents bruts de Saint Andiol seront ainsi acheminés sur le nouveau site de Cabannes, pour y être durablement traités avec un haut niveau de performance, gage de conformité réglementaire, de protection de notre environnement, et de préservation de la ressource en eau.
S’agissant d’une canalisation enterrée d’environ 3 km, une période de travaux d’environ 3,5 mois est nécessaire. Les ateliers de pose progresseront à compter du 16/09/2024 sur le chemin du Ramplan à Saint Andiol, puis chemineront ainsi sur le domaine public jusqu’à Cabannes en empruntant le chemin des Parties, le chemin de Saint Jean, et le chemin du Mas de la Poule.
Le tracé est représenté sur le visuel ci-dessous.
Ce chantier importe nécessairement des contraintes en termes de circulation, et autres nuisances sonores, poussières, etc. Nous vous assurons de faire le maximum pour limiter les gênes occasionnées, et vous prions de bien vouloir faire preuve de vigilance à l’égard de nos équipes de travaux qui intervenant sur voiries.
L’enquête publique portant sur le projet de création du champ captant d’eau potable du Mas du Temple à Rognonas se déroulera du 23/09/2024 au 25/10/2024 inclus.
Le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public en mairie de Rognonas aux dates et horaires précisés sur l’avis d’enquête publique.
100% des ressources exploitées pour l’alimentation en eau potable en Terre de Provence proviennent des eaux souterraines.
95% du volume prélevé dans la nappe alluviale de la Durance.
5% dans les calcaires de la Montagnette, alimentés à la fois par la Durance, le Rhône et les précipitations directes sur le massif (ne concerne que Barbentane, qui intégrera la Régie en 2026)
Les eaux souterraines présentant l’avantage d’être naturellement mieux protégées que les eaux superficielles, il s’agit de la ressource vers laquelle le territoire s’oriente pour renforcer la sécurisation à long terme de son approvisionnement, particulièrement sur les secteurs aujourd’hui dépourvus de solutions de secours.
Evolution des niveaux de nappe au fil du temps – Zoom sur la saisonnalité au puits de Saint-Andiol
En Terre de Provence, les niveaux de nappe sont étroitement liés à ceux de la Durance, eux-mêmes largement stabilisés par les aménagements hydroélectriques amont d’une part, et les seuils successifs qui la jalonnent à partir de Bonpas d’autre part.
Les réseaux d’irrigation gravitaire qui sillonnent le secteur depuis les prises d’eau sur la Durance influencent aussi le niveau de la nappe, la réhaussant localement de quelques dizaines de centimètres pendant la période d’arrosage (printemps/été).
A l’échelle annuelle, le niveau piézométrique des nappes exploitées sur notre territoire varie ainsi modestement sur des amplitudes de +/- 1 à 2 mètres environ, en fonction de la saison et des spécificités des différents sites de production. Malgré un battement de nappe entre la période d’irrigation et la période de chômage des canaux de l’ordre de 1,5 mètres environ, le puits de Saint Andiol correspond à l’un des ouvrages où ces variations saisonnières sont le plus visibles.
La très bonne stabilité générale des niveaux de nappe au droit des ouvrages de production d’eau potable du territoire tient à l’exceptionnelle puissance de la nappe de Durance. Celle-ci constitue un atout majeur pour la continuité de la production au bénéfice de nos 13 communes, mais exige aussi que son usage soit exercé avec raison et professionnalisme de façon à en préserver durablement la qualité et la disponibilité.
Rétrospective piézométrique annuelle – Application au captage de Graveson
D’une année à l’autre, les niveaux piézométriques observés peuvent varier sur le territoire, mais le suivi permanent des données permet à chaque instant de contextualiser la mesure, et d’en appréhender avec justesse les incidences éventuelles sur le fonctionnement des systèmes de production.
Le graphique ci-dessous illustre ces variations interannuelles, et représente particulièrement l’évolution du niveau piézométrique de la nappe de Durance au niveau du puits Saint-Martin à Graveson.
L’année 2024 tracée en rouge se caractérise par des niveaux assez bas en début d’année, mais significativement rehaussés par un printemps très arrosé.
L’année 2022 reste une référence en termes de sécheresse et de déficit pluviométrique à l’échelle de Terre de Provence, avec des niveaux bas non réatteints depuis.
Bien que la baisse progressive du niveau piézométrique soit amorcée sur la période estivale 2024, celle-ci ne représente rien d’anormal pour la saison.
Panorama des captages du territoire – Focus au 31 juillet 2024
En nappe alluviale, pour l’ensemble de nos captages, l’actualité des niveaux de nappe représentés en rouge sur les graphiques ci-dessous n’appelle à ce jour aucune inquiétude particulière vis-à-vis des approvisionnements en eau potable.
Les niveaux de nappe au droit des captages à fin juillet 2024 sont plutôt hauts, voire proches des maximums observés sur les 5 dernières années en cette période. Ils sont par ailleurs systématiquement supérieurs à ceux de l’année 2022 (référence de bas niveaux estivaux sur le territoire, pendant laquelle les approvisionnements en eau potable ont toutefois été maintenus hors période d’incendie).
Dans le réservoir karstique à Barbentane, les niveaux d’eau relevés au droit des forages sont actuellement supérieurs de 12 mètres à ceux de fin juillet 2022, et supérieurs également à ceux de l’année 2023. La situation permet d’aborder la suite de l’été sans inquiétudes quantitatives concernant la ressource.
Les tendances pour le mois prochain
L’évolution tendancielle prévisionnelle des niveaux de nappe au niveau des captages de Terre de Provence n’appelle à ce jour aucune inquiétude particulière. Pour autant, la vigilance reste de mise face à la poursuite de la période sèche en cours. Les attitudes économes et responsables sont à poursuivre :
pour les services gestionnaires en termes de réductions des fuites et de renouvellement patrimonial des infrastructures,
pour toutes les catégories d’usagers en termes d’usages quotidiens.
A noter, les influences des travaux en cours dans le lit de la Durance à l’aval de Bonpas, visant notamment à restaurer la continuité piscicole dans la rivière, font l’objet d’une attention particulière vis-à-vis de leurs effets sur nos capacités de production d’eau potable. Les impacts prévisionnels annoncés comme négligeables sur nos ressources en termes d’abaissement du niveau de la nappe tendent à se confirmer sur les premiers jours de chantier, mais leur observation sur le long terme reste un point d’attention du territoire.
Le niveau de vigilance Préfecture
La préfecture des Bouches-du-Rhône a mis en place un suivi de la sécheresse à l’échelle du département, gradué suivant 4 seuils successifs.
Par arrêté du 24 juillet 2024, la préfecture a classé le secteur de Terre de Provence en niveau de vigilance simple (niveau 1 sur 4). Ce classement évolutif pourra être modifié dans les prochaines semaines. En particulier, les niveaux 2 à 4 sont des niveaux de limitation, pour lesquels des mesures de restrictions et d’adaptations sont rendues obligatoires, et dont le détail est disponible pour chaque catégorie d’usager sur le site de la préfecture : https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/index.php/Actions-de-l-Etat/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/La-secheresse/Secheresse-2024
Le poste de relevage (PR) Voltaire localisé au niveau -2 du parking souterrain situé rue Dr Chabrand à Châteaurenard, va être réhabilité par les agents de la Régie des Eaux de Terre de Provence à la fin du second trimestre 2024.
Comment fonctionne un poste de relevage ?
Un poste de relevage est essentiel pour transporter les eaux usées des endroits situés en contrebas vers des points plus élevés, garantissant ainsi leur évacuation gravitaire.
Pourquoi changer le poste de relevage ?
La mairie de Châteaurenard ayant la gestion de cet ouvrage, a alerté les équipes exploitation de la Régie des Eaux sur la vétusté de ce poste de relevage. À la suite du passage des agents, un diagnostic a été effectué sur place et il en découle que le poste doit être changé dans son intégralité pour les raisons suivantes :
La cuve PVC est en très mauvais état
Les deux pompes de relevage sont oxydées
La détérioration des joints d’étanchéité engendre des fuites au niveau des emmanchements des canalisations PVC ce qui génèrent des émanations d’H2S
L’oxydation des composants électroniques du coffret de commande situé dans le local ne permet plus un bon fonctionnement du poste
Des visites hebdomadaires de l’ensemble des ouvrages gérés par la Régie sont régulièrement effectuées par les équipes exploitation.
A la suite de cette réhabilitation, la Régie intégrera dans son patrimoine la microstation et y installera un système de télésurveillance qui était à ce jour inexistant. Cela permettra aux agents d’exploitation de suivre l’évolution journalière du flux des eaux usées sur le système de supervision de la Régie.
Poste de relevage Voltaire et son coffret de commande
Comment va se dérouler l’intervention ?
L’équipe exploitation travaux, qui sera composée de 4 agents, interviendra sur la majeure partie des opérations.
Le déroulement de l’intervention va se faire en plusieurs étapes sur plusieurs jours :
Préparation et mise en place des raccordements du nouveau poste et remonter au niveau 0 d’un câble multipaire pour la récupération des données télésurveillées.
Vidange des effluents par l’entreprise MAURIN, en contrat avec la Régie, et dépose du PR
Mise en place du PR neuf et raccordements des conduites d’évacuation
Installation du coffret électrique à l’extérieur du local afin d’éviter qu’il soit exposé à l’air vicié du local
Pose du système de télésurveillance à l’extérieur du parking pour la remontée des informations sur le système de supervision de la Régie des eaux
Le contrôle de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine est un enjeu majeur de santé publique. En France, l’eau est l’aliment le plus inspecté avec chaque année 18,5 millions d’analyses réalisées par les autorités sanitaires et 9,3 millions par les entreprises de l’eau.
Afin de vérifier et surveiller que les exigences règlementaires soient respectées par les personnes responsables de la production et de la distribution de l’eau, l’Agence Régionale de Santé (ARS) effectue des prélèvements en différents points des installations de production et de distribution d’eau.
La Régie des Eaux de Terre de Provence (RETEP) est de ce fait, soumis à ce contrôle sanitaire.
Ce sont près de 200 prélèvements qui ont été réalisés en 2023, aux points de captage ainsi que sur le réseau de distribution de l’ensemble du territoire de la Régie des Eaux.
Des analyses laboratoire sont ensuite réalisées par un laboratoire agréé. L’ARS publie par la suite des rapports détaillés sur l’état de l’eau potable.
Cette synthèse reprend les éléments issus du contrôle sanitaire : microbiologie, nitrates, pesticides, dureté…
En résumé des principaux résultats pour 2023, et comme pour les années précédentes, l’eau distribuée par la Régie des Eaux de Terre de Provence, est de bonne qualité avec 100 % de conformité.
Les travaux de sécurisation de la desserte en eau potable d’Eyragues depuis Noves se sont achevés fin avril 2024, permettant désormais de disposer pour Eyragues de deux sites de production distincts, et d’améliorer ainsi les garanties en termes d’approvisionnement en eau.
Préalablement à ces travaux, la commune d’Eyragues ne disposait historiquement que d’une unique ressource, exploitée au niveau des forages des Moutouses, relativement vulnérable aux pollutions accidentelles de par sa localisation en centre-ville.
A compter de 2023, la Régie a poursuivi la démarche historiquement initiée par la ville d’Eyragues, en procédant à la réalisation d’un programme de travaux permettant l’atteinte d’objectifs multiples :
Disposer d’une ressource alternative en cas de pollution de la ressource historique ;
Être en capacité de mobiliser la ressource de secours sans délai, à tout moment de l’année, y compris en période de pointe estivale ou de tirage incendie exceptionnel ;
Disposer d’un système plus favorable à la limitation des coupures d’eau dans le cas d’opérations courantes de maintenance ou d’entretien des réseaux ou réservoirs ;
Renouvellement patrimonial d’équipements dont la vétusté avancée faisait peser des craintes significatives sur la continuité de service ;
Fiabilisation des volumes et débits disponibles pour la défense extérieure contre l’incendie dans la zone urbaine d’Eyragues.
Ces objectifs atteints progressivement au cours de l’année écoulée sont le résultat d’investissements autofinancés, et déclenchés en deux principales phases de travaux :
En juillet 2023, la première phase de travaux a consisté à l’interconnexion des réseaux de Noves et d’Eyragues au niveau de la déchetterie, et les premiers ajustements hydrauliques ont permis de sécuriser la moitié de la commune (secteur sud-est).
Au printemps 2024, une deuxième phase de travaux au niveau des deux réservoirs communaux a permis de sécuriser l’autre moitié de la commune (secteur nord-ouest), soit au final une sécurisation totale de la commune d’Eyragues.
Un piézomètre a également été créé et mis en service pour suivre le niveau de la ressource souterraine exploitée au captage des Moutouses.
L’alimentation en eau est désormais assurée sur Eyragues avec une alternance quotidienne des ressources mobilisées : tantôt celle des Moutouses, tantôt celle des Paluds-de-Noves. Cette alternance automatique se réalise sans variations des conditions de pression, ni variation qualitative de l’eau distribuée (le réservoir aquifère restant dans les deux cas celui formé par les alluvions de la Durance). Elle est également la garantie d’une disponibilité immédiate de la solution de secours en cas de pollution accidentelle de l’une ou de l’autre.
Depuis le mois de mai 2024, la Régie exploite sans surprises ce nouveau dispositif, et veille au bon fonctionnement des équipements particuliers mis en œuvre pour en permettre le fonctionnement autonome (stabilisateur de pression, vanne altimétrique, limiteur de débit, clapets anti-retour, débitmètres, sondes de pression, de température, de niveau, etc…).
L’optimisation des choix techniques et travaux réalisés porte le montant total des investissements à 170 000 € HT sur cette première opération de sécurisation intercommunale en eau potable.
La préservation d’une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante constitue une priorité pour la Régie des Eaux. A ce titre, les travaux préparatoires se poursuivent concernant le futur champ de Châteaurenard. Localisé au lieu-dit d’Auriac Leuze, celui-ci permettra à terme d’alimentation en eau potable la totalité de la ville depuis la ressource stratégique des alluvions de Durance, en remplacement du captage actuel des Confignes trop exposé aux risques de contaminations accidentelles.
La Régie des Eaux a engagé les travaux de raccordement des infrastructures existantes d’alimentation en eau potable avec le futur captage, distant d’environ 2 km du captage actuel voué à l’abandon.
Entre mars et mai 2024, la première phase de travaux a concerné le chemin de la Pointue, avec l’implantation d’une conduite en fonte ductile de diamètre 350 mm sur environ 1 km. Ces travaux seront suivis d’une réfection complète de la voirie par le Conseil Départemental. Le tronçon de canalisation restant de 1 km le long du chemin de Jentelin ne sera réalisé qu’ultérieurement.
A terme, la nouvelle conduite permettra d’acheminer l’eau brute vers le réseau existant alimentant le réservoir communal, au niveau duquel elle sera traitée afin de répondre aux exigences de potabilité avant distribution aux abonnés.
Les travaux de forage ont également commencé début juin 2024, après obtention des autorisations administratives particulières. Trois forages à 30 mètres de profondeur sont ainsi en cours de réalisation. A l’issue des travaux de foration, les essais par pompage permettront de mieux préciser encore les potentialités aquifères du réservoir alluvial. La qualification de l’impact des nouveaux prélèvements, substitutifs de ceux actuellement réalisés aux Confignes, devra également être établie vis-à-vis des réglementations sanitaires et environnementales.
Les objectifs de production recherchés consistent à capter une eau souterraine de bonne qualité, et dans des conditions quantitatives pouvant aller jusqu’à 520 m3/h pour couvrir les besoins du secteur à l’horizon 50 ans environ.
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